Extrait du message du 8 avril 2005, sur l’incinération, suite à une question posée.
L'Eglise réaffirme sa préférence traditionnelle pour l'enterrement des morts. A cet effet reportez-vous au Catéchisme de l'Eglise catholique. Pensez que chaque dimanche dans le Credo, il est bien dit que Jésus a été enseveli.
Celui qui veut se faire incinérer doit penser qu’il n’est pas seul, il y a ses proches et toute la société pour lesquels le temps compte... y compris celui de la lente disparition du corps enfoui en terre et qui sert de support spirituel au nécessaire et patient travail de deuil.
Si la personne tient vraiment a être incinérée, il est important que les funérailles soient célébrées à l'église et cela avant l'incinération, de la même manière que si elle avait été mise en terre. Il est insensé que la célébration à l'église se réalise autour de l'urne renfermant les cendres du défunt.
Croyez-vous que la décomposition des corps dans la terre des cimetières soit plus polluante que la fumée des crématoriums? Une société qui considère que les restes des morts sont une nuisance écologique est une société qui subit l’influence des ennemis de l’Eglise. Les cimetières sont des lieux identifiables pour le travail de la mémoire et du deuil et permettent à chacun de vous, d’honorer ceux qui vous sont chers.
Chacun de vous doit réfléchir sur les conséquences de son choix en matière de rite funéraire, y réfléchir pour ses proches et, à plus long terme, pour la société et l'Eglise dans laquelle il s'insère.